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26 août 2016

Floraison sauvage de Aharon Appelfeld

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Résumé :

Frère et sœur, Gad et Amalia ont reçu un étrange héritage : ils ont la garde d'un cimetière juif au sommet d'une montagne des Carpates...
Pour affronter la dureté des mois d'hiver, ils prennent l'habitude de boire. L'évocation de leur enfance dans la plaine les réconforte et resserre de jour en jour le lien qui les unit. Un lien si fort que le trouble s'installe en eux...

Mon avis :

J’ai choisi ce roman pour découvrir un auteur d’une nationalité non lue afin de participer au chalenge Jeux Olympique des Nationalités sur livraddict.

Une belle écriture et des chapitres courts, m’ont permis de lire ce livre très rapidement. L’histoire est quand même particulière. Ce n’est pas le genre de roman que je lis habituellement. Mais cela ne fait pas de mal de découvrir de nouveaux univers.

Un frère et une sœur se retrouvent coupés du monde au sommet d’une montagne des Carpates avec pour unique mais fastidieuse besogne l’entretien d’un ancien cimetière juif où chaque été des pèlerins miséreux et malades viennent demander l’aide des anciens. L’auteur fait donc de multiples références au judaïsme.

Source: Externe

A la fin de la belle saison, ce lieu est déserté. Seuls Gad et Amalia restent pour entretenir le cimetière et le protéger des pilleurs et profanateurs. Les hivers sont longs, rigoureux et désespérément tristes. Sensations que l’auteur fait remarquablement ressentir à travers des phrases courtes et beaucoup de répétitions dans les faits et gestes des protagonistes.

Gad et Amalia sont là contre leur gré, ils n’ont pu refuser cet héritage (la garde du cimetière). Au bout de six années, la fin de l’été est devenue insupportable pour Amalia. Elle sait que l’hiver n’en finira pas. Gad essaie de la raisonner mais pour lui aussi la situation est arrivée à son paroxysme. Le reste de l’histoire raconte comment tous deux vont sombrer. Amalia hantée par son enfance difficile, ne trouvera aucun réconfort dans l’isolement et l’insécurité des lieux. Pour Gad, la charge est difficile, il sera tiraillé entre sa foi et ses désirs, entre son engagement et le besoin de liberté. Leur seul remède est l’alcool et leur seul refuge; la tendresse qu’ils ont l’un pour l’autre. Ils abuseront des deux.

C’est un ouvrage fort qui ne laissera pas le lecteur indifférent à condition de supporter les longueurs. Mais ces dernières sont, selon moi, indispensables car elles servent de métronome à l’histoire. Je regrette la fin abrupte. Mais je trouve qu’elle sied parfaitement au récit.

Cet auteur est pour moi une agréable découverte car son écriture est belle et fluide. Il semblerait d’après certaines chroniques que je n’ai pas commencé par le meilleur de son œuvre. J’essaierai donc un autre de ses romans.

 

gourma16jo

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